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 Ulrich Solenystine

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AuteurMessage
Ulrich Solenystine
Torien

Ulrich Solenystine

Messages : 19
Date d'inscription : 24/02/2011
Age : 34
Localisation : A Espérance...

Ulrich Solenystine Empty
MessageSujet: Ulrich Solenystine   Ulrich Solenystine EmptyJeu 24 Fév - 9:25

ID CHECK


    Nom : Solenystine
    Prénom : Ulrich
    Surnom : Eum...
    Âge : Physiquement, la quarantaine, en réalité, près de deux cent ans.
    Date et Lieu de Naissance : Le 18 Mai
    Groupe : Torien
    Situation Familiale : Veuf, père de trois enfants qu'il a enterrés.
    Emploi : Ancien diplomate russe, il vit désormais de cours particuliers en diverses matières dont l'histoire, la culture générale, l'anglais, le russe, le français, le piano et caetera




WHAT WE KNOW

    Description Physique : Ulrich fait un mètre quatre-vingt cinq pour soixante trois kilos. Autant vous dire qu'il n'est pas très gros. A vrai dire, comme tout Torien, il se nourrit exclusivement de fruit et de peau, ce qui est, croyez-moi, un régime qui marche très bien. Du temps où il était humain, il n'était pas tellement gros, mais les repas de sa mère finissaient par se voir. Aujourd'hui, ce sont plutôt les muscles qu'il essaye de conserver qui se voient. Dès fois, cependant, on peut apercevoir un os se dessiner finement sur son poignet ou sur ses mains.
    Sa peau est, quant a elle, comme la peau de tous les Toriens : blanche, froide, sans vie et ne donne pas tellement envie de la toucher. Cependant, comme Ulrich hésite à se nourrir toriennement parlant, sa peau est très fine, crayeuse comme maladive. On peut voir sur ses tempes, ses mains et son torse (quand il lui arrive d'enlever le haut) ses veines bleutées, mortes et très peu appétissantes. Cela, hélas, ne passa pas inaperçu en Australie, mais ses origines russes lui permettent de ne pas trop attirer l'attention de ses voisins.
    Elles se retrouvent facilement, ses origines : inutile d'essayer de les rater, sa grande taille, son air austère et grave, sa peau pâle et son accent sont repérables à cent kilomètres à la ronde.
    Ulrich a des cheveux très bruns, presque noirs. Ils sont assez épais, mais plutôt doux, sauf après un bain salé ou une trop longue exposition au soleil. Il les garde mi-longs, en souvenir de sa mère et de la manière dont elle les coupait elle-même avec tout l'amour qu'elle avait pu lui donner. Mais, depuis qu'il fréquente les pays chauds (il a été en Afrique du Sud avant), il les attache presque tout le temps vers l'arrière de sa tête, tentant de faire une queue de cheval haute avec ce qu'il peut, le reste de ses cheveux restant libres, légèrement fourchus sur sa nuque.
    On peut dire qu'Ulrich n'a pas un visage laid et qu'il se laisse regarder. Ses traits sont assez fins, sans irrégularité même si on peut noter ses pommettes hautes et saillantes ainsi que son front assez large. Mais on ne peut se leurrer : le regarder dans les yeux est extrêmement difficile. Pourquoi ? Parce que sur un visage de quarante ans, il a des yeux qui ont l'air d'avoir des siècles. Ce sont de beaux yeux, des yeux qu'il a reçus de sa mère et qu'il a donné à sa fille : des yeux d'un bleu tellement froid qu'on dirait de l'eau directement issue d'un quelconque glacier. Ils sont tellement clairs qu'il a quelque fois du mal à regarder le soleil sans lunettes appropriées.
    Ulrich est quelqu'un d'assez intriguant : il a un visage très fermé, mais calme, il est très grand, mais pas menaçant et musclé mais pas armoire à glace. Tout semble se faire dans la finesse et la nuance chez lui.

    Style vestimentaire : Ulrich s'est toujours adapté au pays où il vivait sans pour autant oublier celui d'où il vient. C'est-à-dire qu'il porte en général des vêtements assez légers mais il ne néglige jamais les couleurs froides. On retrouve dans sa garde-robe son ancien métier : diplomate. Soit, il ne met plus de costards, mais leur privilégie les chemises sombres noires, grises ou bleue claires. Il a bien retenu les leçons de son ancienne femme, Natacha et de longues séances passées à essayer la bonne chemise pour le bon rendez-vous. En général, elles sont souvent proches du corps, sauf quand il n'y a pas de vent et que la chaleur est insupportable. En bas, il a plutôt pour habitude de mettre des pantalons qui, eux, sont souvent assez larges sans être bouffants. Il se met rarement en short ou en jean, les deux ne lui convenant pas du tout. Quelques fois, quand il est invité, il lui arrive de mettre des polos couleurs pastels et des pantalons plus moulants et souvent sombres.
    Aucun doute, Ulrich n'est pas australien et il n'a pas toujours donné des cours particuliers.

    Tattoos, piercings, modifications : Aucune. Ça ne sert à rien, il mue à tous les repas.


    Description Mentale : Ulrich est bien vieux, même si son corps ne le montre pas. Il a souvent l'air un peu perdu dans ce monde qui a grandit sans lui et qu'il essaye tant bien que mal, de ne pas partir en vrille. Il a toujours été élevé dans une famille aimante, lui-m^me était très affectueux envers ses enfants et sa femme. La communauté et la famille sont des choses très précieuses pour lui et il fait de sont mieux pour comprendre les jeunes Toriens qui arrivent en masse à Espérance.
    Cependant, il a toujours du mal à les voir commettre des petits vols, à se droguer, à arnaquer les gens alors qu'ils pourraient travailler comme tout le monde. En réalité, il a horreur de la jeunesse Torienne, se vantant presque d'être les monstres qu'ils sont. Lui-même a horreur de son état et donnerait n'importe quoi pour redevenir humain. Mais il sait que son grand âge fait l'admiration de jeunes Toriens car la plupart sont désormais inconscients et se laissent trop facilement attraper par les agents de la section Herinnen. Ces jeunes-là, il n'hésitera pas à les accueillir à bras ouverts. Il se souvient trop bien des nombreuses chasses à l'homme dont il fut victime en Ukraine et de l'horreur que cela lui inspirait pour ne pas être en même temps, complice de ces jeunes turbulents et affamés.
    On peut dire qu'Ulrich est très paternel. Il adorait ses enfants et les quitter, les voir mourir fut pour lui une grande peine. Aujourd'hui, il se donne tout entier aux jeunes gens qu'il rencontre, pour les aider tant bien que mal. Grâce à son propre père, il sait ce que veux dire 'self-made man' et encourage tous ceux qu'il rencontre à faire de même. Il fréquente les Toriens, comme les humains. Avec le temps, il a apprit à se contrôler et peut faire cours deux heures de suite sans avoir envie de dépecer ses clients. Quelques fois, il rédige un article pour un journal local ou il décroche des petits boulots de comptabilité dans un commerce ou de secrétaire à la mairie. Il se refuse à avoir des postes plus grands et l'argent qu'il a lui suffit pour payer le loyer de sa petite chambre d'hôtel. Il ne s'est pas acheté de maison car il sait qu'un jour, il devra partir et tout laisser derrière lui.
    En quelques sortes, c'est un homme assez désabusé et pourtant très sage, intelligent et cultivé. Il continue toujours à lire, à commander des magasines, des CDs, des films, à aller au cinéma et quelques fois, il prend l'avion pour aller à Sydney voir une exposition ou un opéra. Il se refuse à se laisser aller à la farniente d'une vie de petits boulots et il s'est même acheté un clavier (ces merveilles technologiques) pour continuer à s'entraîner. Il pense même se mettre au violon : il a l'éternité devant lui.
    Sa carrière de diplomate lui a apprit à trouver les bons mots, à flatter ou à blesser selon son envie, à manipuler les plus crédules pour obtenir ce qu'il veut. Mais Ulrich n'est plus un homme d'ambition, il est trop fatigué pour cela, il préfère aller au soleil, boire un jus de fruit frais ou bien lire un bon livre, un Tolstoï ou un Herbert avec le soleil qui se couche. Quelques fois même, il fait les magasins pour trouver quelque chose à se mettre. Mais sous ce masque paisible, l'agitation est sans cesse en lui : il se sent trop vieux, fatigué, il ne sait plus quoi faire pour ce monde de fous et pourtant, il ne trouve aucune raison de mettre fin à ce calvaire. Alors il s'occupe des autres. Peut-être un jour, rencontrera-t-il une personne pour lui dire : "Viens, on a encore le monde à découvrir !"


    Aime / Aime Pas : Il y a de nombreuses choses qu'Ulrich aime et n'aime pas, mais si on devait les classer, ce serait plutôt comme ça :
    en cuisine, il ne peut manger que des fruits et il adore les fruits très acides mais aussi eux qui contiennent plein d'eau. Il ne boit que très rarement d'alcool et surtout de la vodka. Quand il veut boire quelque chose, c'est souvent de l'eau ou bien du jus de pastèque.
    en art, il apprécie les classiques que ce soit en poésie, en théâtre ou en musique. Il a chez lui tous les albums et les livres de ses enfants, mais aussi du Bach, Berlioz, Mozart et même un peu de Wagner. En livres il lit du Tolstoï et de la fantasy de l'époque ainsi que quelques romans de science-fiction et, s'il en trouve, des BDs américaines datant de son époque.
    en personnes, il apprécie particulièrement les gens simples et sympathiques, le genre de personnes banales et sans histoires avec qui il s'arrête dès fois pour discuter de tout et de rien. Ceci dit, il adore également tomber sur une personne un peu cultivée (pour son époque quoi...)


    Rêves / Buts : Si cela est possible, devenir humain, sinon calmer les jeunes Toriens qui ne savent pas contrôler leur fringale de peaux neuves. Et aussi se trouver un compagnon ou une compagne pour lui redonner le goût de vivre malgré son état.




WHAT YOU WANT TO KEEP SECRET

    Famille :  Ulrich est né d'un couple aimant mais très banal : sa mère, Ana, était une femme au foyer passionnée dans les rideaux et les tapis et son père, Joseph, tenait une école de danse classique.
    Bien sûr, il avait une famille très large qui comptait beaucoup de tantes, oncles et cousins et ils se voyaient régulièrement lors des anniversaires et des fêtes de fin d'année, de diplômes ou bien toute occasion qui pouvait tenir la route.
    Son père était orphelin, il n'a donc jamais connu ses grands-parents paternels, hélas, ils connus les parents de sa mère trop bien vivants.

    Evénements passés :

    Joseph a passé une enfance difficile dans les orphelinats insalubres d'Odessa, petite ville russe portuaire. Il a très vite succombé à la tentation de petits vols, de larcins accompagnés d'amis. Puis, en devenant plus grand, ses délits devenaient plus graves : cambriolages, vols à l'arraché, achat et revente de substances hallucinatoires illicites... Jusqu'à ce que, comme tous les petits voleurs, il se fasse arrêter alors qu'il s'apprêtait à voler une voiture dans une grande résidence. Le juge ordonna cinq ans de prison, sans sursis. Il n'avait alors que vingt ans.
    Et pourtant, vingt ans, c'est vieux pour se mettre à la danse classique. Cela n'a pas empêché l'association 'Dansons ensemble' de le repérer. Cette association permettait de remettre les prisonniers dans le droit chemin afin qu'ils ne récidivent pas après leur remise en liberté. Ils n'ont pas eu de meilleur exemple que Joseph. Car, après tout, ce n'était pas un mauvais garçon, juste un homme un peu perdu. Il ne croyait pas tellement à la possibilité de pouvoir danser un jour, certainement pas sur de la musique classique, mais les heures qu'il passait sur la barre rudimentaire de la prison étaient des soulagements et des échappatoires au quotidien morne de ses co-détenus, souvent de redoutables meurtriers. Mine de rien, Joseph apprenait vite et il était très volontaire. Cinq ans firent de lui un bon danseur, même s'il n'était pas encore excellent.
    L'association lui donna une bourse pour qu'il puisse continuer les cours de danse classique. Il s'améliora et fit des petits boulots en attendant pour s'acheter un petit appartement où il pouvait manger et dormir quand il n'était pas aux cours. Puis, il rencontra Ana. Ana était une ancienne danseuse qui aurait pu devenir un des espoirs d'Odessa si un malheureux accident ne lui avait pas disloqué la hanche, l'interdisant à jamais de remonter sur les planches qu'elle avait jadis enflammées. Mais elle continuait de venir, pendant son temps libre, quand son travail d'aide-malade dans une maison de retraite l'y autorisait. Elle pleurait à chaque fois qu'elle venait, mais elle était très régulière. Beaucoup d'hommes la lorgnaient et il était vrai que ses traits étaient très fins et ses longs cheveux bruns étaient très épais.
    Un jour, alors qu'elle cachait ses larmes, Joseph prit les devants et lui offrit un modeste bouquet de roses avec sa paye de livreur de journaux. Elle les accepta, ainsi que son invitation à dîner. Joseph n'était pas très beau, mais son visage était très sympathique, lui-même était très ouvert et toujours prêt à servir, d'un dynamisme inépuisable. Le dîner ne fut pas tellement romantique et se déroula dans un petit restaurant qui puait la vodka et la sueur, mais Ana ne s'était pas laissée rebuter malgré ses origines aisées.
    Ils finirent bien sûr par se marier après de nombreuses soirées torrides et des journées tout à fait fleur-bleues. Les parents de la jeune femme, qui avait alors trente-cinq ans, acceptèrent de financer un mariage religieux et un festin après... C'était bien sûr avant qu'ils ne rencontrent leur beau-fils. Ana était fille unique et voir leur si jolie enfant se marier avec un orphelin ex-taulard fut difficile à digérer. Encore aujourd'hui, la disputes se poursuivent entre les deux partis.

    Grâce à des prêts à la banque, aux parents et à leurs économies, ils finirent par s'acheter une maison. La carrière de Joseph s'envolait : son histoire et son talent faisaient vendre les places comme des petits pains. Il accepta de nombreux voyages à l'étranger pour gagner plus d'argent mais surtout pour montrer au monde entier que lui, petit orphelin sans fortune avait su s'imposer par sa volonté et son talent. Beaucoup de journaux people s'intéressaient à son histoire et sa célébrité grandissait.
    Mais alors, Ana tomba enceinte. Elle perdit l'enfant alors que le père était en tournée aux Etats-Unis. Les journalistes se ruèrent sur l'affaire et la femme fut obligée de se réfugier chez ses parents pour échapper aux flashes. Joseph partit dans le premier avion pour soutenir sa femme. Il décida rapidement de mettre fin à sa carrière internationale et à la scène afin de rester aux côtés de sa femme et de sa nouvelle famille. Après une dizaine d'interviews, la famille Solenystine put enfin vivre comme une famille normale. Jospeh acheta un local et le transforma, avec l'aide de quelques ouvriers, famille et amis en école de danse. Beaucoup payaient très cher pour l'avoir comme mentor et il s'enrichit très vite, sans pour autant oublier de communiquer sa passion pour la danse. Lui-même donnait quelques spectacles privés, en famille ou alors avec ses élèves accomplis. Puis, il leur écrivait des lettres de recommandation avant de les envoyer faire une carrière internationale plus ou moins réussie, mais en leur enseignant un de ses grands principes : "Soit vous avez une carrière de danseur, soit vous avez une vraie famille."

    C'est dans cette atmosphère paisible que naquit Ulrich. La grossesse d'Ana avait été le sujet de nombreuses disputes, réjouissances et inquiétudes, mais elle accoucha sans risques à l'hôpital le plus proche. Un petit garçon en pleine santé était né. Toute la famille vint offrir des cadeaux, des encouragements et des bénédictions à l'enfant avant qu'il ne rentre chez lui.
    Ulrich, bien qu'étant enfant unique (la hanche d'Ana n'aurait pu survivre à un autre accouchement), ne fut pas gâté grâce à l'éducation stricte mais aimante de son père. Il se trouva bien vite des amis dans le voisinage et parmi sa famille qui se réunissait pour des repas interminables à chaque nouveauté. Le petit garçon était de bonne constitution et son père l'initia très vite à la musique et à la danse classique. Ana se faisait déjà une joie de voir que son fils allait pouvoir reprendre la carrière de son père. A l'école, Ulrich était un élève moyen mais très travailleur, ce qui ne l'empêchait pas de s'entendre très bien avec ses camarades de classe malgré quelques piques sur ses activités extra-scolaires.
    Très vite, Ulrich développa de nombreux talents dans de nombreux domaines, mais aucun ne le satisfaisait vraiment, il sentait toujours ce vide et cet ennui au fond de lui, comme un romantique en exil.

    Mais alors, un grand changement allait bouleverser sa vie. Jospeh avait désormais assez d'argent pour réaliser son rêve commun avec Ana : s'installer à Saint-Pétersbourg. La ville des aristocrates, des plus grands danseurs, des grands pianistes, de l'élite de la Russie où ils pourraient assister à tous les spectacles de danse classique qu'ils voulaient : il y en avait au moins dix par semaine ! La séparation avec leur ville natale fut dure et riche en disputes familiales, mais au final, l'enthousiasme de ce changement gagnait contre toute mauvaise humeur. La petite famille Solenystine acheta un hôtel particulier qui leur permettrait de vivre luxueusement, de louer quelques pièces et surtout, de continuer à faire des cours particuliers au rez-de-chaussée.
    Ulrich se souvient avoir été très enthousiaste et avoir de grands espoirs pour cette nouvelle vie. Il fut vite déçus.

    Ils étaient traités comme des bourgeois, des moins que rien et pourtant, enviés pour leur argent. Certains danseurs les estimaient, mais les personnes de toutes les autres professions se refusaient à les inviter à leurs réceptions. Ce fut un véritable coup dur pour la famille qui renforça les liens familiaux et passa ses plus grosses dépenses en billets de train pour rentrer à Odessa dès qu'ils avaient tous une semaine de congé.
    Joseph gagnait un peu moins d'argent mais multipliait et Ana se mit à travailler à nouveau comme aide-malade à domicile où elle fut traitée comme une bonne par de vieux impotents prétentieux. Quant à Ulrich, ses parents durent le pousser à étudier plus pour acquérir la culture et le niveau des lycées de Saint-Pétersbourg.
    Le défi lui plut et, après s'être fait prier, il se prit au jeu : il dévorait chaque livre qui lui tombait sous la main : critique littéraire, romans d'aventures, science-fiction, fantasy, classiques de la littérature russe et d'ailleurs (sa connaissance du français l'aida beaucoup), mais aussi des journaux, des revues de tous genres. C'est alors qu'il trouva ce qui pourrait l'aider à combler le manque qu'il avait ressenti à Odessa : la politique.
    Il s'en éprit : il aimait le pouvoir de prendre des décisions, le fait que vos réflexions puissent changer quelque chose dans le monde, que votre existence participe à rendre le monde meilleur. Très vite, il abandonna la danse classique au désespoir de ses parents mais, pour ne pas perdre tout lien avec leur monde, il garda le piano où il était plutôt doué. Il ne le dira jamais, mais supporter la déception de ses parents par rapport à son changement de voie l'affecta beaucoup. Alors, il mit un point d'honneur à devenir le meilleur, à battre tous ses camarades de classe qui croyaient tellement en leur supériorité qu'ils se faisaient, au final, facilement battre par un travail acharné.

    A force d'étudier et de lire, Ulrich perdit très vite tout goût pour la société, les repas de famille, les rares réceptions où ils étaient invités. La solitude des bibliothèques et de sa chambre lui plaisaient mieux. Il perdit vite contact avec ses camarades à Odessa et sa famille ne pouvait plus se vanter de le connaître parfaitement.
    En contre-partie, le jeune homme obtenait des diplômes haut la main. Ses professeurs les plus libéraux le poussaient toujours plus loin et ses camarades ne le prenaient plus de haut. Ulrich se dirigea, après de longues hésitations intérieures, vers la diplomatie. Le concours fut très dur, mais il réussit à l'avoir avec des notes correctes. Il fit quelques stages dans les pays voisins avant d'être officiellement 'diplomate russe'.
    Son père était fier de lui, sa mère pleura en voyant son diplôme et il y eut une fête de famille pour célébrer son succès ainsi que celui d'un cousin qui avait décroché son premier travail en tant qu'ingénieur.
    Désormais, on ne les regardait plus de haut : ils étaient conviés à de nombreuses réceptions et pouvaient se permettre d'acheter les places du premier rang à l'opéra. Jospeh et Ana commençaient déjà être âgés mais leur revanche sur ce monde qui les avait tellement méprisé n'en était que meilleure. Déjà, les femmes nobles mais sans argent cherchaient la compagnie d'Ulrich qui déclinait leurs proposition poliment mais sèchement. Il avait perdu le goût de cette société versatile et futile. Il trouvait toutes ces femmes qu'il avait admirées banales et ennuyeuses, leur préférant les bibliothèques. Et je vous le donne en mille...

    - Hey ! Faîtes attention !
    - Je... je suis désolé, je ne regardais pas...
    - J'ai vu ça !
    - Je vais vous aider...
    - J'espère bien !

    Il y rencontra Natacha.
    Malgré la noblesse de sa famille, elle était obligée de travailler à la bibliothèque toute la nuit pour pouvoir payer ses études de critique littéraire. Elle n'était pas très belle, ses mains étaient un peu abîmées et elle avait un grand front, mais Ulrich ne pouvait s'empêcher de la trouver incroyablement séduisante : elle était franche, quelques fois blessante, mais elle était sincère et loyale. Elle était aussi très intelligente et elle avait une plume acerbe qui ne rencontrait aucun tabou, mais elle avait également un style grandiose et emporté. On aurait dit un avocat des livres !
    Mais là, Ulrich rencontrait un os : il ne savait pas comment s'y faire avec les femmes et il n'osait pas en parler à sa mère qui était désormais un peu 'vieux jeu'. Il dut honteusement aller faire un tour chez des femmes dont s'était le métier d'apprendre aux hommes les choses de la chair. Il n'alla pas dans des grands quartiers, leur préférant les petites rues enneigées avec ses filles transies de froid dans leurs haillons colorés. Ce fut une expérience plutôt enrichissante... D'autant plus que, pour quelques pièces de plus, il réussit à tirer de la jeune file en question quelques manières de s'approcher d'une demoiselle.
    Ça commença par le cinéma, puis l'opéra (c'était toujours elle qui choisissait), puis, le salon et ça termina par la chambre. Mais Ulrich ne tenait pas à en rester là. Il fit tout pour continuer à voir Natacha et il accepta même de dîner avec ses parents. Parents nobles mais très pauvres qui le regardaient de haut mais étaient ravis qu'ils épousent leur fille cadette pour avoir son argent.

    Il finit par l'épouser, un simple mariage à la mairie de Saint-Pétersbourg, Natacha étant anti-cléricale, au grand désespoir des parents Solenystine. La fête et la lune de miel furent mémorables et Ulrich ne peut s'empêcher de sourire quand il y pense. Le bonheur d'appartenir à une femme et que cette femme lui appartienne, qu'ils puissent parler, faire l'amour et manger tous les jours. Ils achetèrent une petite maison en banlieue pour être au calme ainsi qu'une voiture. En gros, ils étaient un couple établi et parfait.
    Il fut envoyé trois mois à l'ambassade russe d'Ukraine lors d'une question de gaz et il s'entendit tellement bien avec les ambassadeurs ukrainiens que le problème fut rapidement réglé. Mais les journalistes se tinrent à distance à l'entente de son nom de famille. Il ne s'absenta pas plus longtemps et rentra bien vite au foyer retrouver sa femme.
    Cependant, son métier exigeait de lui une extrême mobilité que sa famille avait du mal à supporter. Il finit par demander moins de voyages moins éloignés et se spécialisa dans les affaires intérieures où il eut beaucoup de travail à faire avec les Tchetchens.

    Puis, il eut une fille. Sa femme l'avait rejoint à Vladivostock pour passer les vacances de Pâques et ses côtés. Les cloches ne leur apportèrent pas que du chocolat et Natacha accoucha au dispensaire miteux de la ville. C'était une charmante petite fille qu'Ulrich adora dés qu'il la vit et ils lui donnèrent le doux nom français de Clémence. UNe jolie fleur aux cheveux d'un brun très sombre et aux gigantesques yeux curieux. Il se souvient d'avoir été très heureux d'être papa, peut-être même un peu gaga, mais il s'empêchait de la gâter trop.
    Les deux autres enfants de tardèrent pas à arriver, chacun à un an d'intervalle : le deuxième était un petit garçon auquel ils avaient donné le nom d'Arthur, qui était très aventureux et imaginatif ainsi que le troisième, un autre garçon qui s'appelait Joseph qui approchait alors les quatre-vingt ans, un âge très respectable pour un ancien voyou orphelin. Le dernier était un peu rebelle et Ulrich devait souvent le remettre à sa place.
    Jamais il n'oubliera la joie qu'il avait en jouant avec ses enfants dans leur jardin microscopique tandis que Natacha les regardait avec un air attendri. Cette dernière avait arrêté de travailler pour se consacrer à ses enfants. Ils prévoyaient pour eux un avenir grandiose : Clémence jouait au piano à la perfection, Arthur lui, dévorait les livres et inventait sans cesse de nouvelles histoires que ses parents le poussaient à écrire et Joseph s'intéressait à la peinture. Une vraie petite famille modèle et incroyablement peu originale.
    Dès fois, ils allaient tous à Odessa pour une réunion de famille et Ulrich était très content de voir que ses enfants étaient toujours les meilleurs. Ils ne se feraient jamais mépriser à cause de leur éducation ou de leur famille.

    Joseph père mourut à l'âge vénérable de quatre-vingt sept ans. Ulrich revint de Sibérie par le premier express disponible pour assister à l'enterrement de son père. On peut voir dans quelques magazines de l'époque les photos d'un homme très pâle aux yeux rougis par les sanglots supporter une vieille femme très digne et entouré de trois petits enfants bruns vêtus de noir ainsi qu'une jeune femme. On peut y voir Ulrich et sa famille, pleurant un père aimant, protecteur et juste, un grand-père fantaisiste et généreux, un self-made man qui s'est imposé sur les planches en justaucorps blanc, un orphelin un peu voyou.
    Il prit mal la mort de son père même s'il s'agissait d'une mort naturelle et dut partir le plus vite possible de la maison familiale pour ne pas penser à tous les souvenirs qu'il avait eu de son père. Ce fut Natacha qui aida sa belle-mère à donner ses vêtements à une association pour la réinsertion d'anciens prisonniers, associations que Joseph n'avait cessé de soutenir depuis sa sortie de prison.
    Joseph fils se mit à la danse classique avec un certain talent. Il semblait que la danse et la musique classique coulait dans les veines de la famille Solenystine. Ulrich se remit au piano avec sa fille Clémence et lui paya des cours de chant.

    La vie reprenait peu à peu son cour quand une nouvelle catastrophe arriva. Elle avait pour doux nom : Tchernobyl. Son talent en Ukraine avait poussé les supérieurs d'Ulrich à l'envoyer là-bas pour constater les dégâts et s'assurer qu'aucune particule n'allait arriver en Russie. Natacha essaya de s'y opposer, mais la prime et le problème étaient trop intrigants. S'ils avaient su...
    Le diplomate partit en vitesse, comme toujours et arriva sur les lieux de l'affaire. Les hommes, les femmes et les enfants étaient brûlés, défigurés, des membres leur manquaient et le simple fait de respirer était douloureux. A l'époque, personne ne savait comment s'y prendre avec ce genre de déchets et tous les diplomates et journalistes sur place furent contaminés, Ulrich aussi, sans le savoir.
    Se plaignant de douleurs à la poitrine, il fut rapidement rapatrié en Russie et un autre diplomate fut envoyé à sa place. Il ne comprenait pas encore qu'il lui arrivait, mais il était en train de devenir un des premiers Toriens. A l'hôpital, les infirmières durent verrouiller toutes les issues pour empêcher les journalistes d'entrer prendre des photos et seuls Natacha et ses supérieurs purent voir... l'abomination...
    Sa peau partait en lambeaux, laissant sa chair intacte à nu. Les médecins, surpassés par le phénomène firent de nombreuses greffes de peau qui prenaient mais finissaient toutes par partir mystérieusement.

    C'est alors que commencèrent ces meurtres inquiétants. Partout dans le monde, des personnes disparaissaient et étaient retrouvées dépecées. Les journalistes n'avaient pas le droit de s'en mêler. A Saint-Pétersbourg aussi. Deux infirmières avaient étés retrouvées dans les couloirs de l'hôpital. Peu après, Ulrich disparut.
    Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il avait sans cesse un besoin dévorant de...peau. Dès qu'il voyait une personne arriver, en particulier les femmes, il ne pouvait s'empêcher de respirer l'odeur de leur peau comme il reniflait jadis les steaks que sa mère lui préparaient. Puis, comme un prédateur, la faim au ventre, il les attrapait et ce qu'il leur faisait le rebutait. Il posait ses lèvres sur leurs peau et les dévorait, leurs cris étouffés par son oreiller. Il fallait qu'il parte. Loin, ailleurs, pour ne faire de mal à personne...
    Sa peau réapparaissait après chaque meurtre, mais blanche, froide et sans vie. Il put donc s'infiltrer chez lui sans trop de mal : sa force semblait décuplée.
    Il y trouva sa femme endormie et s'assit à côté d'elle sur le lit. L'odeur de sa peau était délicieuse. Il la caressa longtemps avant qu'elle ne se réveille. Il lui fit signe de se taire et tenta de lui expliquer ce qu'il lui arrivait. Mais les mots se bousculaient dans sa bouche, il ne pensait plus à rien sauf à la peau délicieuse qu'il tenait sous ses doigts, qu'il caressait. Il n'en fit qu'une bouchée en l'étouffant avec ses oreillers.

    L'horreur. Sa peau était encore plus belle qu'avant, mais le corps de sa femme gisait, sans peau, froid et sans vie. Il aurait pu vomir s'il avait eu quelque chose dans l'estomac. Sa femme, sa belle Natacha, la mère de ses enfants, sa femme, sa belle femme qui parlait avec passion, avec une plume acerbe, qui était si franche, sa si belle femme... Il ferma la porte à clé de l'intérieur pour que ses enfants ne puissent pas voir ce qu'il avait osé faire. Il ne pouvait plus les revoir. Clémence, Arthur et Joseph. Il fallait fuir, loin d'eux pour qu'il ne leur arrive pas malheur.
    Fuir, encore fuir. Il sembla à Ulrich que ça ne terminerait jamais. Il s'installa d'abord sous un faux nom dans un quartier minable de Saint-Pétersbourg, la police à ses trousses. Puis, il alla à Moscou, à Odessa et enfin, il revint à l'endroit où tout avait commencé : Tchernobyl.
    Là, il trouva d'autres personnes atteins de la même maladie que lui. On les appelait déjà les 'Toriens' dans les journaux et il était demandé de les abattre sans sommation si on en trouvait un. Eux, journalistes, diplomates ayant servi leur partie étaient désormais rejetés comme des parias, des psychopathes. Personne n'avait jamais essayé de trouver un remède à leur maladie et des chasses à l'homme étaient régulièrement organisées contre eux. Non, ils n'étaient plus humains, plus du tout... Ils étaient des monstres, sans cesse à la recherche de peau, oubliant presque leur vie antérieure.
    Certains se firent tuer, d'autres disparurent, certains se suicidèrent. Ulrich et quelques autres finirent par partir en Afrique du Sud. Là, personne ne leur demanda des comptes sur leur peau aussi blanche et leurs noms d'emprunts. L'ancien diplomate se lia d'amitié avec un ancien journaliste qui avait réussit tant bien que mal à reprendre son métier. Il s'appelait Mike, c'était un américain divorcé avec un petit garçon à la charge de la mère. Ils se parlaient souvent de leurs enfants, dans leur petite maison dans le centre ville, en sirotant sans goût un jus d'orange, regardant les passants jusqu'à ce que la faim les pousse à tuer pour manger, régressant dans l'évolution humaine.

    Très vite, d'autres Toriens apparurent à cause de la contagion, des transformations... Ils se réunissaient souvent et s'entr-aidaient à trouver du travail, à se faire une nouvelle vie. Mais Ulrich ne pouvait s'empêcher de trouver que les jeunes recrues étaient trop... agitées. Ils n'hésitaient plus à utiliser leur force pour se nourrir plus que de raison, ils volaient, se droguaient, faisaient des fêtes déréglées. Il n'aimait pas cette ambiance et tentait le plus possible de calmer les foules quand l'ardeur était trop pressante. Lui-même continuait à se nourrir seul ou avec Mike et quelques Toriens plus expérimentés.
    Il rencontra ensuite Nyobé. Une adorable jeune femme africaine dont la peau noire étaient légèrement délavée. Son petit ami l'avait transformée pour qu'elle soit à ses côtés pour toujours, sans lui demander son avis. Ils s'entendaient très bien : elle lui apprenait l'africain (un des dialectes) et il lui apprenait le russe. Elle lui trouvait du travail dès fois en tant que vigile dans le supermarché où elle travaillait et il lui traduisait les livres entiers. Il ne se passa jamais rien entre eux deux, même si les sentiments étaient là, mais chacun avait des engagements.
    Ulrich se faisait aussi livrer des magasines venant du monde entier, mais surtout de Russie pour se tenir au courant de ce que ses enfants devenaient. Arthur était devenu un écrivain à succès même s'il était un peu marginal et que ses livres étaient d'une noirceur à faire peur. Ulrich les lu tous et il lui envoyait à chaque fois une petite lettre anonyme pour le féliciter de la part de 'son plus grand et fidèle fan'. Clémence eut du mal à démarrer, mais elle se fit une place honorable dans le monde de la musique en chantant mais surtout en faisant du piano. Ulrich pleurait à chaque fois qu'il écoutait un de ses CDs : elle avait gardé son style frais et enfantin et sa voix était douce et magnifique. Elle reçut également de nombreuses lettres de lui et elle ne manquait jamais d'y répondre. Joseph, lui, s'était reconverti dans le théâtre et il mettait en scène des pièces de toutes les langues. Il ne répondit jamais à ses lettres.
    Puis, ils se marièrent, ils vieillirent, sauf Arthur qui était mort après son second mariage d'une over-dose d'héroïne. Clémence renonça à la musique après la mort de son premier mari mais trouva vite à se remarier avec un riche aristocrate avant de mourir de mort tout à fait naturelle. Joseph, lui, fut vite discrédité par le public le trouvant trop classique et sa femme divorça. Il ne se remaria jamais et écrit de nombreux pamphlets sur le théâtre moderne avant de mourir de sa belle mort.

    Il les avait vu naître et mourir et lui-même n'avait pas prit une ride. Pourtant, à l'intérieur, il se sentait vieux, très vieux. La 3D sortit, les films de science-fiction, l'apologie de la drogue, la montée de la violence, la coupe de foot et la défaite des français. Les Toriens qui arrivaient sans cesse, la mort de Mike, tué par un agent étrange qui portait une mallette noire ornée d'un 'H' argenté.
    Ulrich quitta Nyobé, sa maison et l'Afrique du Sud pour aller s'installer ailleurs. Tiens, il paraît qu'un certain lester invitait de jeunes Toriens à venir dans une petite ville d'Australie, Espérance afin de faire la fête etc. Encore des débauches. Ils furent suivis de prêts par Herinnen à ce qu'il paraissait dans les journaux et sur Internet, outil auquel il avait eu du mal à se faire.

    Arrivée à Esperance : Ulrich n'hésita pas et partir en Australie, à Espérance, tenter de refaire sa vie, calmer le jeu et limiter le nombre de morts. Si cela était possible avec la faim dévorante qui lui tordait sans cesse les entrailles.




BEHIND THE SCREEN

    » Une chose à dire sur vous ? Un nom, un pseudo ? Comment on vous appelle, vous ? [Marla : Vous êtes beau gosse ?] Chuis une fille ^^"
    » Fréquence de connexion ? Souvent ou pas ? Le week-end à partie de vendredi soir.
    » Comment jugez-vous votre niveau RP ? Bon ? Moins bon ? Débutant ? J'ai sept ans de RP derrière moi, je vous laisse juger.
    » Êtes-vous une âme sensible ? Pour essayer de ne pas trop vous traumatiser... Non, pas vraiment.
    » Vous avez lu le Règlement ? "Code bon"
    » Des choses à dire sur le forum ? Qualités ? Défauts ? (ah ouais, un défaut ? Twisted Evil ) Nous sommes ouverts d'esprit ! Il vous manque des membres je crois ^^
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Freyja Eriksson
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Freyja Eriksson

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MessageSujet: Re: Ulrich Solenystine   Ulrich Solenystine EmptyJeu 24 Fév - 11:44

Je ne vois rien qui puisse s'opposer à ta validation !
(Si tu veux des petits effets pour ton avatar, tu peux demander à Marla !)

On a un Louis-Torien ! *_*
L'histoire me semble bien, les autres descriptions sont un peu rapides, mais complètes.

Je te VALIDE donc !
Tu peux aller dans le flood t'amuser, mais surtout faire une demande de RP pour animer le fofo qui a, en effet, besoin de membres !
Bienvenue sur SSS !
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Marla Simmons
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Marla Simmons

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MessageSujet: Re: Ulrich Solenystine   Ulrich Solenystine EmptyJeu 24 Fév - 13:21

Et tout de même un grand

BIENVENUE !

à notre petit nouveau venu d'ailleurs, de la part de la sublimissime Marla, grand gourou adoré de tous =D

J'espère que tu te feras à l'atmosphère de démystification qui règne parmi nous (ne t'inquiète pas on ne pratique pas le bizutage What a Face ) et de délire total ! 8D On n'est pas fous... enfin... je crois pas non ? Neutral
Bref ! A bientôt dans le RP j'espère ! =D
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Elwyn Sweeney
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MessageSujet: Re: Ulrich Solenystine   Ulrich Solenystine EmptyJeu 24 Fév - 15:17

Ave !

Un personnage bien intéressant je dois dire qui apportera sûrement un peu "d'humanité" dans ce monde de brutes ! (Bien qu'on les adore nos chers Lester et Gabriel nationaux ! )

A bientôt pour le dîner RP !
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Ulrich Solenystine
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Ulrich Solenystine

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MessageSujet: Re: Ulrich Solenystine   Ulrich Solenystine EmptyVen 25 Fév - 1:24

Merci pour la validation et pour l'accueil !
A tout vous dire, j'ai hâte d'aller ... RP bien sûr !
(Ulrich va se faire détruire par les autres Toriens, je le sens ^^")
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Gabriel Gainsbourg
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Gabriel Gainsbourg

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MessageSujet: Re: Ulrich Solenystine   Ulrich Solenystine EmptySam 26 Fév - 22:22

J'ai pas (encore) lu ta fiche (NAON mais ne me tapeez pas lààà è__é je l'ai lu en diagonale quand même !) mais je passe quand même te souhaiter la bienvenue parmis nouuus o/
Je ne suis pas trop présent sur le forum en ce moment pour cause de vacances intensives mais ce sera un plaisir de RP avec toi à mon retour (c'est à dire dans 2 jours (je crois))

Enfin en tout cas ça fait plaisir d'accueillir un nouveau Torien ! Même si je crois qu'Ulrich risque de ne pas trop apprécier mon pauvre (et immature) petit Gabinouchet (hinhin *_*)
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Ulrich Solenystine

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MessageSujet: Re: Ulrich Solenystine   Ulrich Solenystine EmptyDim 27 Fév - 7:47

Merci Gabriel !
Ne t'en fais pas pour la fiche, il faut avouer que j'ai un peu abusé sur l'histoire (en l'écrivant, elle avait pas l'air aussi longue...)
J'aimerais également RP avec toi (même si, moi aussi, je n'ai pas lu complètement ta fiche), en fait, si chaque membre de ce forum veut RP avec moi, je serais super enthousiaste alors bon... Smile

Bon retour de vacances quand tu en seras à ton retour de vacances !
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